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  1. Taux de natalité en France 1982-2023

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    Updated Jan 16, 2024
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    Statista (2024). Taux de natalité en France 1982-2023 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/472322/natalite-france/
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    Jan 16, 2024
    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    1982 - 2023
    Area covered
    France
    Description

    En 2023, le taux de natalité en France a atteint son niveau le plus faible depuis 1982. Entre cette date jusqu’en 2019, ce taux a oscillé entre 11 et 14 naissances pour 1.000 habitants. Son pic, lui, a été atteint en 1982 ; on comptait alors 14,8 naissances pour 1.000 habitants. Depuis, il n’a cessé de diminuer. Si la France demeure le pays le plus fécond de l’Union européenne, elle n'en est pas moins affectée par la baisse de la natalité qui touche la plupart des pays occidentaux.

    Évolution de la société et crises économiques : un taux de natalité en baisse

    Le taux de natalité est le rapport entre le nombre annuel de naissances vivantes et la population totale moyenne de l'année. En 2022, on comptait plus de 723.000 naissances vivantes en France, alors que la population française s'élevait à 68,43 millions de personnes en 2023. La baisse de la natalité est le résultat de différents facteurs difficiles à étudier, même pour les démographes. Mais parmi les raisons les plus courantes, on peut citer l’accès à la contraception, l’allongement de la durée des études supérieures et une importance croissante accordée à la carrière professionnelle, souvent peu compatible avec l’arrivée d’un ou plusieurs enfants. D’autre part, les crises économiques successives et l’instabilité qui en découle n’encouragent pas les couples à faire des enfants, et c’est sans doute la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 qui est à l’origine de la chute du nombre de naissances enregistrées en 2020.

    Un modèle familial transformé

    Le nombre moyen d'enfants par femme est passé de 2,03 en 2010 à 1,8 en 2022. Malgré cette baisse du taux de fécondité français, il reste le pays le plus fécond d’Europe. Cette décrue est le signe d’un changement à la fois démographique et sociétal : la France du XXIe siècle ne fait plus famille de la même façon qu’en 1960. D’abord, le nombre de familles nombreuses (trois enfants et plus) ne cesse de diminuer. Les familles françaises sont majoritairement composées d’un ou deux enfants. Un autre changement peut être observé dans l'âge moyen à l'accouchement chez les femmes françaises : en 2022, l'âge moyen des femmes en France lors de l'accouchement était de 31 ans, contre 28,8 ans en 1994. Enfin, le mariage n’est plus une étape obligatoire pour fonder une famille en France : la part d'enfants français nés hors mariage a continuellement augmenté depuis les années 1990, pour atteindre 63,8 % en 2022. On peut y voir une différenciation croissante entre les valeurs familiales et les valeurs de tradition religieuse.

  2. Âge gestationnel à l'accouchement des femmes en France 2021

    • fr.statista.com
    Updated Jul 11, 2025
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    Statista (2025). Âge gestationnel à l'accouchement des femmes en France 2021 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/800059/grossesse-femmes-age-gestationnel-accouchement-france/
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    Dataset updated
    Jul 11, 2025
    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    2021
    Area covered
    France
    Description

    Cette statistique vous propose de découvrir la distribution des femmes ayant accouché en France en 2021, selon l'âge gestationnel à la délivrance du bébé. Cette année-là, la moitié des femmes ayant eu un enfant ont accouché à la ***** ou ***** semaine de grossesse. Un peu plus de **** des femmes ont accouché après ** semaines de grossesse. Histoire de l’accouchement en France L’accouchement en milieu médicalisé en France s’est développé dans les années 1920 et 1930, particulièrement dans les grandes villes. Cette évolution a été permise par le progrès médical, mais aussi par les aides que l’État avait mises en place pour les femmes vivant dans la précarité afin d’augmenter le taux de naissances qui avait subi une forte baisse durant les années **. Arrivé au baby-boom post Seconde Guerre mondiale, les accouchements dans le milieu médicalisé étaient devenus majoritaires. Si cette normalisation de l’accouchement médical en France a permis de réduire presque à zéro la mortalité des nourrissons au moment de l’accouchement et assure une prise en charge efficace des nouveau-nés, l’accouchement reste un moment très préoccupant pour les jeunes mères, et les naissances prématurées avec tous les risques médicaux qui les entourent, peuvent être particulièrement préoccupantes. Pourtant, comme le précise le graphique ci-dessus, peu de naissances sont prématurées. De plus, en France, la plupart des naissances prématurées sont des naissances de jumeaux. Parentalité et natalité en France Les femmes françaises ont des enfants de plus en plus tard. En 2021, près de la moitié d’entre elles étaient enceintes après ** ans. La plupart se disent satisfaites de cette situation et peu auraient souhaité un enfant plus tôt. Ceci est peut-être lié au fait que de nombreuses femmes font des études ou travaillent avant d’avoir des enfants. D’ailleurs, la majorité des femmes travaillent à temps plein pendant leur grossesse, avec un emploi jusqu’à la fin de la grossesse pour 68% d’entre elles. La France se classe parmi les pays européens ayant le taux de natalité le plus élevé. La France se classe parmi les pays européens ayant le taux de natalité le plus élevé. Le pays réussit à maintenir un taux de natalité à hauteur de près de *** enfant par femme. Ce taux est néanmoins en baisse au fil des années, ce à quoi le président de la République Emmanuel Macron a réagi avec un programme de « réarmement démographique ». Un taux de natalité relativement élevé est nécessaire pour maintenir un équilibre démographique. Sans cela, la population vieillit, ce qui pose des problèmes, notamment au niveau du manque de main d’œuvre et des ressources pour financer le système des retraites. Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à consulter notre page sur la démographie en France.

  3. d

    Bilan démographique 2020 : baisse des naissances et forte augmentation des...

    • datanormandie.fr
    • prd.ckan-normandie.data4citizen.com
    Updated Jun 27, 2025
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    (2025). Bilan démographique 2020 : baisse des naissances et forte augmentation des décès en Normandie dans le contexte de pandémie (Insee Analyses 94) [Dataset]. https://www.datanormandie.fr/visualisation?id=571dc7d5-ea7c-4b69-a90b-1c7f22a57337
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    Jun 27, 2025
    Area covered
    Normandie
    Description

    Au 1er janvier 2021, la Normandie compte 3,3 millions d'habitants et se situe au 10e rang des régions françaises. En baisse depuis 2015, la population normande régresse encore en 2020 et perd 8 200 habitants. Les habitants continuent de quitter plus souvent la région qu'ils ne s'y installent et le solde naturel reste déficitaire. Dans un contexte épidémique renforçant le phénomène, les naissances sont toujours moins nombreuses compte tenu de la baisse du nombre de femmes en âge d'avoir des enfants et d'une baisse de la fécondité. La hausse des décès, structurellement liée au vieillissement de la population, est fortement accentuée en 2020 par les effets de l'épidémie de Covid-19, particulièrement au printemps et en fin d'année.

  4. Bilan démographique 2019 : la population normande poursuit sa baisse (Insee...

    • prd.ckan-normandie.data4citizen.com
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    Updated Jun 23, 2025
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    Institut National de la Statistique et des Études Économiques (2025). Bilan démographique 2019 : la population normande poursuit sa baisse (Insee Analyses 82) [Dataset]. https://prd.ckan-normandie.data4citizen.com/dataset/2844_bilan_demographique_2019_la_population_normande_poursuit_sa_b
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    Dataset updated
    Jun 23, 2025
    Authors
    Institut National de la Statistique et des Études Économiques
    Description

    Selon les estimations annuelles de population de l'Insee (sources), au 1er janvier 2020, la Normandie compte 3,3 millions d'habitants et se situe ainsi au 10e rang des régions françaises. Depuis 2015, la population normande régresse et subit, en 2019, une nouvelle baisse de près de 10 000 habitants. Le solde naturel est déficitaire pour la deuxième année consécutive et les habitants continuent de quitter plus souvent la région qu'ils ne s'y installent. Le recul des naissances se poursuit en 2019 du fait de la baisse du nombre de femmes en âge d'avoir des enfants. Quant aux décès, ils continuent de croître en raison du vieillissement de la population. Au 1er janvier 2020, 22 % des Normands sont âgés de 65 ans ou plus, une part supérieure à la moyenne française et qui ne cesse d'augmenter.

  5. w

    Burundi - Demographic and Health Survey 1987 - Dataset - waterdata

    • wbwaterdata.org
    Updated Mar 16, 2020
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    (2020). Burundi - Demographic and Health Survey 1987 - Dataset - waterdata [Dataset]. https://wbwaterdata.org/dataset/burundi-demographic-and-health-survey-1987
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    Dataset updated
    Mar 16, 2020
    License

    Attribution 4.0 (CC BY 4.0)https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
    License information was derived automatically

    Area covered
    Burundi
    Description

    Cette étude nationale permet d'estimer certains paramètres démographiques d'une part et de fournir des informations sur les attitudes et pratiques de la planification familiale chez les femmes burundaises et leurs maris, et sur la santé de la mère et de l'enfant. Les objectifs de l'enquête sont les suivants: Etudier les niveaux et les déterminants de la fécondité; Etudier la connaissance et l'utilisation des méthodes contraceptives et les attitudes envers la planification familiale chez les femmes et leurs maris; Etudier les niveaux et les causes de la mortalité infantile dont la connaissance est vitale pour une meilleure action sanitaire dans ce domaine; Etudier les différents aspects liés à la santé des enfants dont l'étude de la prévalence et du traitement de la diarrhée ainsi que l'état nutritionnel des enfants agés de moins de trois ans par le biais des mesures anthropométriques; Fournir aux responsables et administrateurs des programmes de population et de santé au Burundi des données de base actualisées et de qualité sur la fécondité, la mortalité, la planification familiale et la santé. Les conclusions principales sont présentées ci-après: La fécondité au Burundi est très élevée et, au niveau national, elle ne semble pas être en baisse: la somme des naissances r6duites est de 6,8 enfants chez les femmes de 15-44 ans, et la descendance atteinte par les femmes 40-49 ans est de 6,9 enfants. Une baisse de la fécondité s'est amorcée seulement chez deux groupes de femmes qui constituent de très faibles proportions des femmes aux âges féconds: les femmes urbaines et les femmes qui ont atteint le niveau d'éducation secondaire. Le mariage quasi-universel contribue au haut niveau de la fécondité: 92 pour cent des femmes s'étaient mariées avant l'âge de 25 ans, et 83 pour cent des femmes de 25-49 ans étaient en union au moment de l'enquête. Pourtant, l'âge au premier mariage (médiane 19,5 ans) n'est pas précoce par rapport à d'autres pays en Afrique au sud du Sahara. L'âge au premier mariage semble, aussi, être en hausse chez les jeunes générations (femmes de 15-24 ans). La durée très longue de l'allaitement (médiane de 24 mois) et la longue durée d'aménorrhée qui en résulte (médiane de 18 mois), constituent le seul élément qui tend à contenir la fécondité maritale. La période d'abstinence post-partum est très courte (médiane de 1 mois) et l'utilisation de la contraception est pratiquement inexistante. (taux de prévalence pour les méthodes modernes de 1 pour cent). Néanmoins, il y a des indications que la population burundaise pourrait être bien disposée à la planification familiale, aussi bien pour la limitation que pour l'espacement des naissances. La connaissance des méthodes contraceptives est assez répandue: 70 pour cent de l'ensemble des femmes et 92 pour cent des maris connaissent au moins une méthode. En ce qui concerne la mortalité des enfants, le quotient 5q0 durant la période de 1982-86 était de 152 pour mille. La mortalité infantile (75 pour mille) est relativement faible par rapport à la mortalité de 1 à 4 ans (83 pour mille). La mortalité des enfants semble être en baisse: le quotient 5q0 6tait de plus de 200 pour mille pour les périodes plus éloignées de l'enquête (1972-76:224 pour mille; 1977-81: 234 pour mille). Concernant la santé de la mère, l'enquête a montré que la grande majorité des femmes (79 pour cent) ont bénéficié d'une visite prénatale à un service sanitaire pour les naissances des cinq dernières années, mais que très peu d'accouchements (19 pour cent) se sont faits avec l'aide d'un médecin ou d'un autre personnel médical qualifié. L'enquête a collect6 également des données sur la couverture vaccinale au Burundi. Les deux tiers des enfants de 12-23 mois ont des carnets de santé que l'enquêtrice a vus plus de la moitié (58 pour cent) de ces enfants ayant des carnets ont été vaccinés contre toutes les maladies: BCG, Polio, DTCoq et Rougeole. Enfin, I'EDS a permis l'analyse des mesures anthropométriques pour les enfants de 3 à 36 mois des femmes enquêtées. Les indices étudiés sont: le poids-pour-taille, la taille-pour-âge et le poids-pour-âge. La dénutrition chronique modérée à sévère est très prévalente: presque la moitié des enfants de 3 à 36 mois sont concernés par ce type de malnutrition. Par contre, la dénutrition aigüe modérée à sévère est peu prévalente.

  6. i

    Enquête Démographique et de Santé 1992 - Rwanda

    • datacatalog.ihsn.org
    • catalog.ihsn.org
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    Updated Mar 29, 2019
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    Office National de la Population (ONAPO) (2019). Enquête Démographique et de Santé 1992 - Rwanda [Dataset]. https://datacatalog.ihsn.org/catalog/2560
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    Dataset updated
    Mar 29, 2019
    Dataset authored and provided by
    Office National de la Population (ONAPO)
    Time period covered
    1992
    Area covered
    Rwanda
    Description

    Abstract

    L'Enquête Démographique et de Santé au Rwanda (EDSR) a été exécutée par l'Office National de la Population (ONAPO) avec l'assistance technique de Macro International Inc. Il s'agit d'une enquête par sondage réalisée au niveau national, dont l'objectif est de fournir des informations détaillées sur la fécondité, la planification familiale, la santé de la mère et de l'enfant et la mortalité infanto-juvénile. Faisant suite à l'Enquête Nationale sur la Fécondité (ENF) réalisée par I'ONAPO en 1983 et au Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) de 1991, les résultats de I'EDSR permettent de mettre en lumière les changements intervenus au Rwanda durant ces dernières années, en particulier en ce qui concerne les niveaux de fécondité, de connaissance et d'utilisation de la planification familiale et ceux de mortalité infanto-juvénile. Au cours de I'EDSR, dont les travaux de collecte se sont déroules de juin à octobre 1992, 6 252 ménages, 6 551 femmes en âge de procréer (15-49 ans) et 598 maris appartenant à ces ménages ont été enquêtes avec succès sur l'ensemble du territoire national.

    L'EDSR est une enquête par sondage dont l'objectif principal est de recueillir, à l'échelle nationale, des données fiables et de qualité permettant de :

    • calculer certains taux démographiques et, plus particulièrement, les taux de fécondité et de mortalité infantile ;
    • analyser les facteurs qui déterminent le niveau et les tendances de la fécondité et de la mortalité ;
    • estimer les niveaux de connaissance et de pratique de la contraception chez les femmes en åge de procréer et chez leur mari ;
    • connaître les préférences en matière de fécondité et l'attitude envers la planification familiale des femmes et de leur mari ;
    • évaluer la situation de la santé maternelle et infantile en ce qui concerne les vaccinations, la prévalence et le traitement de la diarrhée et des maladies respiratoires, les pratiques d'allaitement, les soins prénatals et l'assistance à l'accouchement ;
    • évaluer l'état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans à partir des mesures anthropométriques.

    Grâce à l'expérience acquise par les cadres durant I'EDSR, ce projet vise également h renforcer les capacités du Rwanda, en général, et de I'ONAPO, en particulier, pour réaliser des études similaires dans le futur.

    PRINCIPAUX RESULTATS

    Avec les niveaux actuels de la fécondité, les femmes rwandaises donneront naissance, en moyenne, à 6,2 enfants durant leur vie féconde. Bien que cette fécondité reste élevée, elle a fortement diminué au cours des dernières années puisque, selon I'ENF de 1983, les femmes avaient, en moyenne, 8,5 enfants. La fécondité a donc connu une baisse de 27 pour cent en moins de 10 ans. La forte proportion de femmes célibataires, le recul de l'âge au premier mariage et aux premiers rapports sexuels et l'augmentation de la prévalence contraceptive sont autant de facteurs qui expliquent cette baisse. En outre, les niveaux de fécondité varient fortement en fonction de la résidence et du niveau d'instruction. Les femmes du milieu urbain (4,5 enfants) donnent naissance à près de deux enfants de moins que les femmes du milieu rural (6,3 enfants). Les femmes ayant dépassé le niveau d'instruction primaire (4,3 enfants) ont, en moyenne, plus d'un enfant de moins que celles ayant seulement un niveau d'instruction primaire (5,9 enfants), et près de trois enfants de moins que celles qui n'ont jamais fréquenté l'école (7,0 enfants). Du point de vue régional, la fécondité varie d'un minimum de 5,2 enfants dans les préfectures de Butare/Gitarama à un maximum de 7,2 dans les préfectures de Kibuye/Ruhengeri/Gisenyi.

    Au moment de l'enquête, 10 pour cent des adolescentes de 15-19 ans avaient déjà eu, au moins, un enfant ou étaient enceintes pour la première fois. En outre, cette proportion d'adolescentes ayant commencé leur vie féconde varie fortement selon la région (de 7 pour cent à Butare/Gitarama, à 16 pour cent à Byumba/Kibungo), et selon le niveau d'instruction (de 3 pour cent chez les adolescentes ayant dépassé le niveau d'instruction primaire, à 22 pour cent chez celles sans instruction). Ce sont les catégories de femmes chez lesquelles se rencontrent ces fortes proportions d'adolescentes mères ou enceintes qui ont les niveaux les plus élevés de fécondité.

    Parmi les femmes enquêtées, la proportion des célibataires est importante : 32 pour cent ont déclaré n'avoir jamais été en union. De même, on observe une forte proportion de femmes en rupture d'union, soit par veuvage (4 pour cent), soit par divorce ou séparation (6 pour cent). Ainsi, au total, 42 pour cent des femmes de 15-49 ans n'étaient pas en union au moment de l'enquête. A 20-24 ans, 45 pour cent des femmes sont encore célibataires, et l'âge médian d'entrée en union est de plus en plus tardif : il est passé de 18,7 ans chez les femmes des générations les plus anciennes, âgées de 45-49 ans à l'enquête, å 20,9 ans chez celles de 25-29 ans. De même, dans les générations récentes âgées de 25-29 ans à l'enquête, les premiers rapports sexuels se produisent plus tardivement (médiane de 20,2 ans) que dans les générations anciennes (médiane de 18,4 ans). Ces changements de comportement en matière d'union et de rapports sexuels expliquent, en grande partie, la baisse de la fécondité observée récemment.

    Depuis I'ENF (1983), la connaissance de la contraception s'est très nettement améliorée : 67 pour cent de femmes connaissaient une méthode quelconque de contraception en 1983, contre 98 pour cent en 1992 pour les seules méthodes modernes. En outre, parmi les femmes en union qui déclarent connaitre une méthode, 92 pour cent savent où se la procurer. Plus d'une femme sur cinq utilisait la contraception au moment de l'enquête. Parmi les méthodes modernes, les injections (8 pour cent) et la pilule (3 pour cent) sont les plus utilis6es; parmi les méthodes traditionnelles, c'est la continence périodique (5 pour cent) et le retrait (3 pour cent) qui sont les plus pratiquées. Le condom reste très peu utilise (moins de 1 pour cent). Depuis 1983, la pr6valence contraceptive a fortement augmenté, en particulier pour les méthodes modernes, passant de 1 à 13 pour cent. Le développement de la contraception, et surtout des méthodes modernes, est un autre facteur important expliquant la baisse de la fécondité observée récemment.

    Comme pour la fécondité, les niveaux d'utilisation de la contraception varient selon le milieu de résidence et le niveau d'instruction : 13 pour cent des femmes du milieu rural utilisent une méthode moderne contre 20 pour cent en milieu urbain. De même, l'utilisation de la contraception moderne varie de 11 pour cent chez les femmes sans instruction à 28 pour cent chez celles qui ont un niveau d'instruction supérieur au primaire. Cependant, 93 pour cent des femmes en union qui connaissent une méthode contraceptive approuvent la planification familiale, et la diffusion d'informations à ce sujet dans les média est approuvée par 95 pour cent.

    Plus d'un tiers des femmes rwandaises en union et plus d'un tiers de leur mari partagent le même désir de limiter leur descendance : ils ont exprimé le souhait de ne plus avoir d'enfants. Si toutes les grossesses non désirées étaient évitées, la fécondité totale serait de 4,2 enfants, soit 2 enfants de moins que la fécondité actuelle. Ce niveau de fécondité désirée (4,2 enfants) correspond également au nombre idéal d'enfants exprimé par les femmes et leurs matis. On estime que 40 pour cent des femmes en union ont des besoins non-satisfaits en matière de planification familiale. Si ces besoins étaient satisfaits, la prévalence contraceptive pourrait atteindre 62 pour cent. Ces résultats laissent présager que la baisse de la fécondité amorcée se poursuivra dans les années à venir.

    L'EDSR fournit aussi un ensemble d'informations très importantes sur la santé de la mère et de l'enfant ainsi que sur l'état nutritionnel des enfants.

    Concernant les soins prénatals, on constate que, quelles que soient les caractéristiques de la mère, 92 à 99 pour cent des naissances des cinq années ayant précédé l'enquête ont donné lieu à des consultations prénatales. Par ailleurs, dans 9 cas sur 10, la mère a reçu au moins une injection antitétanique pendant la grossesse. Cependant, trois naissances sur quatre ont lieu à la maison et une naissance sur cinq se déroule sans l'assistance de professionnels de la santé. En outre, on constate d'énormes différences du point de vue du niveau d'instruction de la mère et du milieu de résidence : 67 pour cent des naissances du milieu urbain ont lieu en formation sanitaire contre 23 pour cent en milieu rural, et 65 pour cent des naissances des femmes ayant une instruction supérieure au primaire se sont d6roulées avec l'assistance de professionnels de la santé, contre seulement 18 pour cent des naissances chez les femmes sans instruction.

    D'après les déclarations des mères et selon les renseignements tirés des carnets de vaccination, la grande majorité des enfants de 12-23 mois (87 pour cent) ont reçu tous les vaccins du Programme Elargi de Vaccination (PEV) et, pour 83 pour cent des enfants, ces vaccinations ont été faites conformément au calendrier vaccinal recommandé par l'OMS. Cette couverture vaccinale est assez uniformément répartie selon le milieu de résidence, la région et le niveau d'instruction puisqu'elle ne varie que de 83 à 95 pour cent selon les différents groupes de mères.

    En ce qui concerne les maladies de l'enfance, 33 pour cent des enfants de moins de cinq ans ont présenté des sympt0mes d'infections respiratoires aiguës (toux et respiration courte et rapide), 42

  7. Évolution du nombre de naissances selon l’âge de la mère en France 2010-2023...

    • fr.statista.com
    Updated Nov 19, 2024
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    Statista (2024). Évolution du nombre de naissances selon l’âge de la mère en France 2010-2023 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/1421884/evolution-nombre-naissances-age-mere/
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    Dataset updated
    Nov 19, 2024
    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    2010 - 2023
    Area covered
    France
    Description

    Ce graphique montre l'évolution du nombre de naissances vivantes selon l’âge de la femme donnant naissance en France entre 2010 et 2023. Entre 2010 et 2023, le nombre de naissances vécues par des mères de moins de 30 ans étaient continuellement en baisse. En revanche, le nombre de naissances chez les mères de plus de 35 ans étaient en hausse entre 2010 et 2022. La diminution du nombre de naissances est particulièrement forte entre 2022 et 2023 puisque leur nombre diminue pour les mères de toutes les tranches d'âge, contrairement aux années précédentes.

  8. Un vieillissement démographique plus rapide en Normandie - Insee Analyses 49...

    • prd.ckan-normandie.data4citizen.com
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    Updated May 21, 2025
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    INSEE Institut National de la Statistique et des Études Économiques (2025). Un vieillissement démographique plus rapide en Normandie - Insee Analyses 49 [Dataset]. https://prd.ckan-normandie.data4citizen.com/dataset/2677_un_vieillissement_demographique_plus_rapide_en_normandie_ins
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    Dataset updated
    May 21, 2025
    Authors
    INSEE Institut National de la Statistique et des Études Économiques
    Area covered
    Normandie
    Description

    La Normandie a connu un vieillissement démographique rapide entre 1999 et 2014. Cette évolution résulte de quatre facteurs dont le principal est l'arrivée des générations issues du baby-boom aux âges séniors. L'allongement de l'espérance de vie, moins sensible qu'en France métropolitaine, constitue la deuxième cause de ce vieillissement. Le solde migratoire des jeunes, étudiants ou entrants dans la vie active, combiné aux arrivées de séniors au moment de la retraite renforce cette tendance, tout comme la baisse du nombre des naissances depuis 2010. Si les séniors sont plus nombreux dans les grandes villes de la région, ils représentent plus du quart de la population dans certains territoires des départements du Calvados, de la Manche ou de l'Orne.

  9. a

    Enquête Démographique et de Santé 1986 - Senegal

    • anads.ansd.sn
    • catalog.ihsn.org
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    Updated Jan 9, 2023
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    Division des Enquêtes et de la Démographie de la Direction de la Statistique (2023). Enquête Démographique et de Santé 1986 - Senegal [Dataset]. https://anads.ansd.sn/index.php/catalog/112
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    Dataset updated
    Jan 9, 2023
    Dataset authored and provided by
    Division des Enquêtes et de la Démographie de la Direction de la Statistique
    Time period covered
    1986
    Area covered
    Sénégal
    Description

    Résumé

    L'EDS Sénégal s'inscrit dans le cadre d'un vaste projet international de recherches sur la fécondité, la santé de la mère et de l'enfant et la planification familiale intitulé "Enquête Démographique et de Santé" (Demographic and Health Surveys). Le projet est financé par I'USAID et exécuté par l'Institute for Resource Development (IRD) de Westingbouse. L'Enquête Démographique et de Santé du Sénégal (EDS) était réalisée au milieu de l'année 1986 par la Division des Enquêtes et de la Démographie de la Direction de la Statistique (Ministère de l'Economie et des Finances) avec l'assistance technique et financière de I'IRD.

    Les objectifs assignés à I'EDS sont: - Recueillir des données sur les niveaux de la fécondité et de l'utilisation de la contraception et sur les facteurs qui influent sur ces niveaux; - Recueillir des données sur certains aspects de la santé de la mère et de l'enfant (soins pré et postnatals, incidence et traitement de certaines maladies de l'enfance, vaccination, mesures anthropométriques); - Aider les pays à l'institutionnalisation d'enquêtes périodiques qui permettent d'évaluer plus efficacement les programmes publics en matière de population, de santé et de planification familiale.

    Les objectifs particuliers sont: - Fournir des données de base sur la santé, la mortalité et la fécondité; - Fournir des données de base sur la connaissance et la pratique de la planification familiale.

    La réalisation de ces deux objectifs permettra de faire un bilan diagnostic à la veille du lancement du projet conjoint "Santé Familiale et Population" initié par les Ministères du Développement Social et de la Santé Publique.

    PRINCIPAUX RESULTATS

    Le mariage demeure universel et est caractérisé par sa précocité où plus de 50 pour cent des femmes sont mariées avant 17 ans. Les femmes passent donc l'essentiel de leur vie féconde en union, exposées au risque des relations sexuelles. Celles-ci sont reprises assez tôt après l'accouchement avec une durée médiane de 2,7 mois seulement. L'allaitement par contre, est quasi général et demeure très prolongé; les mères allaitent en moyenne 19 mois. Ce qui contribue sure- ment à l'allongement de l'aménorrhée post-partum qui est l'une des plus longues en Afrique (durée moyenne de 16,2 mois).

    La fécondité est également très précoce et reste à un niveau élevé. En effet, malgré une baisse récente de la fécondité, imputable aux générations de moins de 30 ans, la somme des naissances réduites se situe encore à 6,6 enfants chez les femmes de 15-49 ans. Elle était de 7,1 selon I'ESF de 1978. Pour ce qui est de la parité moyenne totale, elle est restée inchangée chez les femmes en union (4 enfants).

    L'enquête a montré que les femmes sénégalaises sont très attachées à 1 a famille nombreuse, bien qu'il ait des changements dans la dimension idéale de la famille entre 1978 (9,0 enfants) et 1986 (7,2 enfants). On assiste aussi à des changements visa-a-vis de la planification familiale. La connaissance des méthodes contraceptives est presque quasi totale (9 femmes sur 10 connaissent au moins un moyen anticonceptionnel). En 1978, la connaissance était 60 pour cent. La prévalence contraceptive est passée de 4 pour cent en 1978 a 11 pour cent en 1986, mais la contraception moderne est restée extrêmement faible (2,4 pour cent) bien qu'elle ait connu une augmentation très importante par rapport a 1978, qui était de 0,6 pour cent seulement.

    L'EDS a, par ailleurs recueilli des données sur la mortalité infantile et juvénile et sur la santé de la mère et de l'enfant. Le niveau de mortalité infantile et juvénile demeure élevé, l'un des plus forts en Afrique malgré une baisse non négligeable depuis 1978. En effet, le quotient de mortalité infantile lq0 est estimé par cette enquête 86 pour mille durant la période de 1981-85. La mortalité des enfants de 1 à 4 ans pour la période la plus récente est de l'ordre de 11,4 pour mille. Il s'agit d'une sur- mortalité juvénile, qui a été observée dans d'autres études et qui s'explique probablement par les conditions sociales et l'environnement. Concernant la santé de la mère et de l'enfant, l'enquête a montré que plus de 6 femmes sur 10 ont bénéficié d'une visite prénatale à un service de santé pour les naissances des cinq dernières années et que l'accouchement a domicile reste pratiqué par la majorité des femmes sénégalaises (58 pour cent).

    L'incidence et le traitement de la diarrhée et du paludisme sont également présentés dans ce rapport. Presque 40 pour cent des enfants de moins de 5 ans ont eu la diarrhée au cours des deux dernières semaines. La réhydratation par voie orale comme traitement contre cette maladie est citée par très peu de mères (7 pour cent). L'étude du paludisme pendant l'hivernage dernier indique que la moitié des enfants de moins de cinq ans ont eu la maladie selon les déclarations des mères et que ces dernières prennent au sérieux le paludisme puisque la quasi-totalité des enfants (93 pour cent) ont reçu un traitement contre la maladie.

    L'enquête a donné des informations sur la disponibilité des carnets de santé et la couverture vaccinale a partir de ces documents de soins. Moins du quart (24 pour cent) des enfants de moins de cinq ans ont des carnets de santé que l'enquêtrice a vus et que parmi les enfants de 1 a 4 ans ayant des carnets, 30 pour cent sont vaccin6s contre toutes les maladies: BCG, DTCoq, Polio et Rougeole.

    Enfin, I'EDS a collecté des données sur les mesures anthropométriques (poids et mille) des enfants de 6/136 mois d'un sous échantillon des femmes enquêtées. Les indices étudiés sont: le poids-pour-taille, la taille-pour-âge et le poids-pour-âge. Si la dénutrition de modérée à sévère est relativement faible au Sénégal, la dénutrition chronique par contre, est élevée étant donné que le quart des enfants souffrent d'une déficience alimentaire chronique sévère ou modérée.

    L'éducation et l'urbanisation semblent être les deux variables qui sont les plus corrélés aux indicateurs qu'on vient de présenter. Mais ces deux variables agissent en étroite relation avec le degré de développement socio-économique.

    Geographic coverage

    National

    Analysis unit

    • Household
    • Women age 15-49
    • Children age 6-36 months

    Univers

    L'univers de l'enquête est l'ensemble de la population et au niveau des sous-populations des femmes de 15 à 49 ans et des enfants de 3 à 36 mois.

    Kind of data

    Sample survey data

    Sampling procedure

    L'EDS au Sénégal est basée sur un échantillon stratifié auto-pondéré d'environ 5000 femmes en âge de procréer (15-49 ans) et sur un sous-échantillon d'enfants âgés de 6 a 36 mois issus de mères enquêtées.

    La base de sondage est constituée par les districts de recensement (DRs) enquêtés lors de I'ESF de 1978, districts issus des 4553 DRs délimités lors du recensement général de la population de 1976. Chacun de ces DRs a été découpé en un nombre ni de sous-districts de recensement (DRs) dépendant de sa taille du DRi (effectif de la population de droit en 1976). Sur la base des cumuls des ni, il a été tiré de façon systématique (a intervalle constant de 27) les DRs qui avaient constitué l'échantillon de I'ESF.

    1er degré de sondage: Pour I'EDS, excepté la zone d'extension rapide de Dakar, il a été tiré un échantillon de districts de recensement avec probabilités proportionnelles au nombre de sous-districts contenus dans chacun. Le tirage est systématique à l'intervalle 54. Il s'agit en fait de tirer systématiquement 1 sur 2 des DRs choisis pour I'ESF, ceux-ci ayant été eux-mêmes tirés à l'intervalle. Au total, 1722 DRs ont été ainsi sélectionnés (la zone d'extension non comprise).

    2e degré de sondage: Au sein de chaque DR a été créé un certain nombre de SDRs en fonction de l'effectif de population recensée. En effet, pour le i-ème DR, on a fixé ce nombre ni en divisant la population du DR par 500 et en arrondissant à l'entier. Les SDRs étalent donc constitués en moyenne de 500 habitants recensés. Bien que la valeur ni ait été calculée pour chaque DR pour permettre d'établir sa probabilité de tirage, les SDRs n'ont été concrétisés que pour les DRs effectivement tirés. Une opération a été organisée sur le terrain préalablement à I'ESF afin de délimiter dans chaque DR de l'échantillon, le nombre exact ni de SDRs prévus. Par la suite, on a tiré toujours 1 SDR, à probabilité égale, dans chacun de ces DRs. Pour le cas de I'EDS, on a procédé de la même façon: on a tiré 1 SDR dans chacun des 172 DRs tirés. Cependant, en vue de minimiser l'influence de l'interview de I'ESF sur celle de I'EDS, on a tiré pour I'EDS, dans la mesure du possible, un SDR différent de celui tin5 pour I'ESE 3e degré de sondage: Dans chaque SDR de l'échantillon, on a dénombré les concessions existantes. Enfin, on en a tiré un échantillon systématique en raison de 1 sur 5. Dans chaque concession ainsi tirée on a dressé la liste des habitants (tous ceux qui ont passé la nuit précédente dans la concession) et on a enquêté chaque femme âgée entre 15 et 49 ans.

    Probabilité globale de tirage pour une femme: ni/54 x 1/ni x 1/5 x 1/1 = 1/270

    En admettant une marge de sécurité pour les insuffisances de couverture et de réponse, on a prévu un échantillon de 5000 femmes effectivement enquêtées.

    Variance excessive de la taille des concessions

    Une analyse des résultats de I'ESF (enquête ménages) a montré l'existence d'une grande variabilité des concessions en ce qui concerne la taille. Le

  10. w

    Senegal - Enquête Démographique et de Santé 1997 - Dataset - waterdata

    • wbwaterdata.org
    Updated Mar 16, 2020
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    (2020). Senegal - Enquête Démographique et de Santé 1997 - Dataset - waterdata [Dataset]. https://wbwaterdata.org/dataset/senegal-enqute-dmographique-et-de-sant-1997
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    Dataset updated
    Mar 16, 2020
    License

    Attribution 4.0 (CC BY 4.0)https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/
    License information was derived automatically

    Area covered
    Sénégal
    Description

    L'Enquête Démographique et de Santé au Sénégal (EDS-III), qui s'est déroulée de janvier à avril 1997, a été réalisée par la Division des Statistiques Démographiques de la Direction de la Prévision et de la Statistique du Ministère de l'Économie, des Finances et du Plan, avec la collaboration de Macro International Inc, et l'appui financier de I'USAID, du FNUAP et de la Banque Mondiale. Cette enquête par sondage, représentative au niveau national a permis d'interviewer 8 593 femmes âgées de 15 à 49 ans et 4 306 hommes âgés de 20 an set plus. L'EDS-1II s' est déroulée à la suite de deux enquêtes précédentes : I'EDS-I de 1986 et I'EDS-II de 1992-1993. Ces trois études se situent dans le même cadre du programme international, à savoir les Enquêtes Démographiques et de Santé (Demographic and Health Surveys DHS). L'un des objectifs essentiels de I'EDS-III est de recueillir des données sociales, démographiques et sanitaires représentatives, tant au niveau national que régional, devant permettre : 1) d'étudier les niveaux et les tendances de la fécondité et de la mortalité des enfants âgés de moins de 5 ans; 2) d'évaluer les niveaux de connaissance et d'utilisation (passée et actuelle) des méthodes contraceptives, aussi bien chez les femmes que chez les hommes; 3) d'analyser la préférence des Sénégalais en matière de fécondité et leurs attitudes à l'égard de la planification familiale; 4) d'étudier la santé de la mère et de l'enfant : visites prénatales, assistance à l'accouchement, prévalence et traitement de la diarrhée; 5) de mesurer la connaissances et les attitudes des hommes et des femmes vis-à-vis des maladies sexuellement transmissibles et du sida; et 6) de fournir aux responsables de programmes de population et aux décideurs des données de base actualisées et de qualité sur la fécondité, la mortalité, la planification familiale et la santé. Ces données sont, à la fois, utiles à l'évaluation de l'impact des programmes de population et à l'élaboration de stratégies nouvelles pour l'amélioration de la santé et du bien-~tre de la population. PRINCIPAUX RESULTATS Les conclusions principales qui se dégagent de ce rapport et qui nécessitent d'être mentionnées sont présentées ci-dessous: Au niveau des caractéristiques de la population enquêtée : la majorité des femmes et des hommes sénégalais n'ont aucune instruction (respectivement 67 % pour les femmes âgées de 15-49 ans et 61% pour les hommes de 20 ans ou plus). Par ailleurs, près d'un ménage sur trois seulement (32 %) possède l'électricité, et près d'un ménage sur deux (49 %) a accès à une eau à boire contrôlée (robinet dans le logement ou borne fontaine). Les ménages disposant de toilettes adéquates (chasse d'eau privée ou collective) ne représentent que 12 %. Les résultats de I'EDS-III montrent que la fécondité reste relativement élevée. Pour la période des trois années précédant l'enquête, l'indice synthétique de fécondité est de 5,7 enfants par femme. Cet indice est passé de 7,2 enfants en 1978 à 6,0 enfants en 1992-1993 et à 5,7 en 1997, soit une baisse de 30 % au cours des deux décennies et de 5 % au cours des quatre dernières années. En outre, les données de l'enquête indiquent que la fécondité varie fortement selon le milieu de résidence : elle est une fois et demie plus élevée chez les femmes rurales (6,7 enfants) que chez les femmes urbaines (4,3 enfants). La baisse de la fécondité reflète aussi le changement de comportement des femmes vis-à-vis de la taille de la famille. Parmi les femmes mari~es, plus de deux femmes sur dix (23 %) souhaitent ne plus avoir d'enfants, et près de quatre sur dix (39 %) désirent les espacer. Seulement moins d'une femme sur quatre (24 %) désirent avoir des enfants tout de suite. Les hommes sênégalais sont plus conservateurs : seulement 9 % souhaitent limiter leur descendance. La pratique contraceptive, bien qu'elle reste faible, est en nette progression, et commence à constituer un autre facteur responsable de la baisse de la fécondité au Sénégal. Avec l'appui des partenaires au développement, le Sénégal s'engage entièrement dans la planification familiale depuis les années 1980. L'EDS-III montre que la connaissance de la contraception par les femmes actuellement mariées est très élevée (86 %), et que le pourcentage d'utilisation au moment de l'enquête ou taux de prévalence contraceptive atteint 12,9 %. Pour les méthodes modernes, le taux est de 8,1%. En 1986 et en 1992-1993, le taux de la contraception moderne était respectivement de 2,4 % et 4,8 %. Entre 1992- 1993 et 1997, l'augmentation est de 69 %. La planification familiale au Sénégal est orientée, principalement, vers l'utilisation de la contraception moderne, la pilule restant la méthode la plus utilisée (3,3 %), suivie des injections (1,7 %) et du DIU (1,6 %). Concernant les méthodes traditionnelles, leur part représente 4,8 %. La quasi-totalité des enfants sénégalais nés au cours des cinq années ayant précédé I'EDS-III ont été allaités. L' OMS recommande que des aliments solides soient introduits dans l'alimentation des enfants entre 4 et 6 mois, âges à partir desquels le lait maternel n'est plus suffisant pour assurer la meilleure croissance des enfants. Cependant, au Sénégal, seulement 13 % des enfants de 4-5 mois sont nourris conformément aux pratiques recommandées. Ce taux a très peu changé par rapport à celui de 1992-1993 qui était de 12 %. En outre, l'alimentation au biberon, qui est fortement déconseillée, est extrêmement faible au Sénégal : 4 % chez les enfants de 0-1 mois et 3 % chez ceux de 2-5 mois. La mortalité des enfants a accusé une baisse non négligeable au cours des quinze dernières années. Pour la période la plus récente (0-4 ans avant l'enquête), sur 1000 naissances, 68 enfants décèdent avant leur premier anniversaire; pour cette même période, sur 1000 enfants âgés d'un an, 76 meurent avant leur cinquième anniversaire, et sur 1000 naissances, 140 enfants décèdent avant leur cinquième anniversaire. Globalement, la mortalité infantile a sensiblement baissé dans le temps. En ce qui concerne la mortalité infanto-juvénile, le rythme de baisse, observé au cours des 10 à 25, deruières années aurait été ralenti au cours des 10 demières années. Toutefois, ces tendances récentes devraient être interprétées avec prudence dans la mesure où l'intervalle de confiance de l'estimation des différents quotients ne permet pas, dans certains cas, de confirmer ou d'infirmer avec précision les tendances apparentes, et cela d'autant plus que la taille de l'échantillon a beaucoup augmenté d'une enquête à l'autre. L'EDS-III a enfin apporté des informations sur la connaissance des maladies sexuellemnt transmissibles (MST) et le sida. Les résultats montrent que les MST, y compris le sida, sont très largement connues aussi bien par les femmes (92 %) que par les hommes (98 %). Dans l'ensemble, seulement 80 % des femmes et 85 % des hommes connaissant le sida ont déclaré en connaître un mode de transmission quelconque. Parmi les modes de transmission spécifiques, les rapports sexuels sont, de loin, les plus cités, suivis par les transmissions liées à l'injection, par un instrument infecté et à la transfusion sanguine.

  11. Maternité : âge moyen de la mère à l'accouchement en France 1994-2023

    • fr.statista.com
    Updated Jan 16, 2024
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    Statista (2024). Maternité : âge moyen de la mère à l'accouchement en France 1994-2023 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/672934/age-moyen-de-la-mere-a-l-accouchement-france/
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    Dataset updated
    Jan 16, 2024
    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    1994 - 2023
    Area covered
    France
    Description

    En 2023, l'âge moyen des femmes lors de la naissance de leur enfant en France était de 31 ans. Ce nombre n’a cessé d’augmenter depuis les années 1990. Dès 2015, plus de la moitié des nouveau-nés français avaient une mère âgée de 30 à 39 ans.

    Une maternité plus tardive

    Il semblerait que les femmes en France ont tendance tendance à avoir des enfants à un âge plus avancé qu'auparavant : en 1990, la part de nouveau-nés dont la mère avait 40 ans ou plus s'élevait à 2,15 % pour atteindre 5,13 % un quart de siècle plus tard. Les mères françaises n'ont pas seulement leurs enfants à un âge plus avancé, elles ont leur premier enfant plus tard : en 2014, plus de 26 % des bébés nés d'une mère âgée de 40 ans et plus étaient leur premier enfant.

    Cette évolution de la natalité et de la maternité peut s’expliquer par plusieurs facteurs : l’allongement des années d’études et le désir de consolider une carrière professionnelle peuvent pousser certaines femmes à repousser un projet d’enfant.

    D’autre part, on peut corréler l’âge moyen des mères à l’accouchement avec celui du premier mariage qui, lui aussi, ne cesse de croître. Ainsi, il semblerait que les Français décident de prendre plus de temps que leurs aînés pour s’installer dans une vie de famille.

    Enfin, les progrès liés à la médicine permettent aux femmes faisant des grossesses dites « tardives » d’être de mieux en mieux prises en charge, malgré les risques existants.

    La France, championne européenne de la fécondité

    Les Français n’ont pour autant pas renoncé à fonder une famille. Bien que l'âge moyen des mères à la première naissance augmente dans la plupart des pays occidentaux, il semble qu'en France les femmes ont tout de même des enfants à un âge plus précoce que la plupart de leurs concitoyennes européennes.

    Et les femmes françaises ne sont pas seulement plus jeunes lorsqu'elles accouchent, elles ont aussi plus d'enfants : en 2022, et malgré une natalité en baisse, la France était le pays le plus fertile d'Europe avec 1,8 naissances par femme. Une situation facilitée par la politique de la France, via des allocations familiales plus généreuses que chez ses voisins européens et une offre de places en crèche plus importante et moins couteuse.

  12. Relative stabilité du nombre de lycéens en Normandie jusqu'en 2025, avant...

    • prd.ckan-normandie.data4citizen.com
    • datanormandie.fr
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    Updated Jun 23, 2025
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    Institut National de la Statistique et des Études Économiques (2025). Relative stabilité du nombre de lycéens en Normandie jusqu'en 2025, avant une baisse (Insee Analyses 42) [Dataset]. https://prd.ckan-normandie.data4citizen.com/dataset/2867_relative_stabilite_du_nombre_de_lyceens_en_normandie_jusqu_en_
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    Dataset updated
    Jun 23, 2025
    Authors
    Institut National de la Statistique et des Études Économiques
    Area covered
    Normandie
    Description

    À l'horizon 2030, la population lycéenne normande évoluerait selon des tendances comparables à celles enregistrées pour les naissances durant les années 2000 à 2015. Au niveau régional, un effritement des effectifs jusqu'en 2020 serait compensé par une remontée de 2021 à 2023, suivie d'un palier de 2023 à 2025. Un nouveau recul pourrait s'amorcer après 2025. La période 2020-2025 serait donc marquée par une progression du nombre de lycéens, celle-ci étant limitée toutefois au département de l'Eure et à une partie de celui de la Seine-Maritime. Une inflexion, même significative, des mouvements migratoires dans les territoires, ne modifierait que dans une faible mesure ces tendances lourdes.

  13. Espérance de vie à la naissance au Maroc 2001-2023

    • fr.statista.com
    • ai-chatbox.pro
    Updated May 6, 2025
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    Statista (2025). Espérance de vie à la naissance au Maroc 2001-2023 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/697799/esperance-de-vie-maroc/
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    Dataset updated
    May 6, 2025
    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    2001 - 2023
    Area covered
    Maroc
    Description

    Cette statistique présente l'espérance de vie à la naissance au Maroc de 2001 à 2023. L'espérance de vie à la naissance est l'un des indicateurs statistiques les plus utilisés dans le domaine de la prospective et des projections pour évaluer l'indice de développement humain d'un État ou d'une région du monde. Après une légère baisse en 2020 des suites de la pandémie de coronavirus, l'espérance de vie reprend sa progression et dépsse les 75 ans au Maroc en 2023.

  14. Espérance de vie aux États-Unis 2007-2022

    • fr.statista.com
    Updated Oct 24, 2024
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    Statista (2024). Espérance de vie aux États-Unis 2007-2022 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/565072/esperance-de-vie-aux-etats-unis/
    Explore at:
    Dataset updated
    Oct 24, 2024
    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    2007 - 2022
    Area covered
    États-Unis
    Description

    Cette statistique montre l'espérance de vie à la naissance aux États-Unis de 2007 à 2022. En 2022, l'espérance de vie moyenne à la naissance de la population américaine était d'un peu plus de 77 ans. L'espérance de vie a augmenté après plusieurs années de baisse qui pourrait être liée à la crise des opioïdes et à l'utilisation d'armes à feu. L'espérance de vie à la naissance est un des indicateurs statistiques les plus utilisés pour évaluer le niveau de développement et l'indice de développement humain d'un État ou d'une région du monde.

  15. i

    Enquête Démographique et de Santé 2021 - Burkina Faso

    • microdata.insd.bf
    Updated Apr 11, 2025
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    Institut national de la statistique et de la démographie (2025). Enquête Démographique et de Santé 2021 - Burkina Faso [Dataset]. https://microdata.insd.bf/index.php/catalog/59
    Explore at:
    Dataset updated
    Apr 11, 2025
    Dataset authored and provided by
    Institut national de la statistique et de la démographie
    Time period covered
    2021
    Area covered
    Burkina Faso
    Description

    Résumé

    La cinquième enquête démographique et de santé du Burkina Faso (EDSBF-V) a pour objectif de produire des informations nécessaires à l'élaboration, au suivi et à l'évaluation des programmes et projets en matière de développement économique et social en général et dans le domaine de la santé en particulier. L'EDSBF-V fournit aux utilisateurs et aux décideurs une base de données et des informations actualisées détaillées sur la fécondité, la connaissance et l'utilisation des méthodes de planification familiale, les pratiques d'allaitement, la mortalité des enfants, la mortalité maternelle, la santé infantile et maternelle, la vaccination des enfants, la connaissance et les croyances sur le paludisme, la possession et l'utilisation des moustiquaires. Elle fournit également des informations sur l'état nutritionnel et les pratiques alimentaires de la mère et de l'enfant, les fistules obstétricales, les mutilations génitales féminines, les activités sexuelles des personnes de 15 ans ou plus, la connaissance du VIH/SIDA, les violences domestiques, le travail et la discipline des enfants, etc. Outre les modules ci-dessus cités, l'EDSBF-V intègre un module sur l'insécurité alimentaire des ménages qui permet d'évaluer le niveau de gravité de l'insécurité alimentaire mais aussi d'identifier les populations vulnérables et de mesurer l'impact des interventions dans le domaine de la nutrition. Les résultats de l'EDSBF-V montrent que d'énormes progrès ont été accomplis par notre pays au cours des dernières décennies. En effet, l'accès des ménages à l'eau de boisson provenant d'une source améliorée et à l'électricité s'est amélioré. Les indicateurs d'enregistrement des naissances à l'état civil et de possession d'un acte de naissance se sont également améliorés, de même que la couverture en soins prénatals et soins postnatals. On note la baisse du niveau de la fécondité et la hausse de la prévalence contraceptive moderneparmi les femmes en union. La mortalité néonatale, infantile et infanto-juvénile, ainsi que le ratio de mortalité liée à la grossesse ont baissé. Toutefois, il reste à consolider ou à accélérer les progrès, notamment l'accès des ménages aux moustiquaires imprégnées d'insecticides. La mise en œuvre de cette enquête a mobilisé des ressources financières importantes. L'Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID), l'Initiative Présidentielle des États-Unis contre le Paludisme (PMI), la Banque mondiale à travers le Projet d'Harmonisation des Statistiques en Afrique de l'Ouest (PHASAO), le Fonds Mondial à travers le Programme d'Appui au Développement Sanitaire (PADS), le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en ont assuré le financement, aux côtés de l'État Burkinabè.

    Geographic coverage

    Nationale

    Analysis unit

    • Ménages ;
    • Femmes de 15 - 49 ans et les enfants de moins de 05 ans ;
    • Hommes de 15-59 ans.

    Univers

    L'enquête a couvert tous les membres de droit du ménage (résidents habituels), toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans résidant dans le ménage, tous les enfants âgés de 0 à 4 ans (moins de 5 ans) résidant dans le ménage et tous les hommes de 15-59 ans dans un menage sur 2.

    Kind of data

    Sample survey data [ssd]

    Sampling procedure

    L'échantillonnage de l'EDSBF-V a été conçu de façon à assurer une représentativité adéquate des principaux indicateurs (mis à part la mortalité adulte et la mortalité maternelle) au niveau national, au niveau des 13 régions, au niveau de la ville de Ouagadougou, au niveau des autres villes et au niveau du milieu rural. Il s'agit d'un sondage aréolaire stratifié et à deux degrés. La partie urbaine et la partie rurale de chaque région correspondent chacune à une strate d'échantillonnage. Au total, 26 strates d'échantillonnage ont été créées. L'unité primaire de sondage, appelée aussi grappe, est la zone de dénombrement (ZD). Au premier degré, 600 grappes dont 195 situées dans le milieu urbain et 405 dans le milieu rural ont été tirées pour être cartographiées et enquêtées. Les grappes ont été tirées selon un tirage systématique à probabilité proportionnelle à leur taille en ménages, à partir de la liste des grappes établies au cours du Recensement Général de la Population et de l'Habitation (RGPH 2019) réalisé en 2019 par l'Institut national de la statistique et de la démographie. À l'issue du tirage au premier degré, une opération de cartographie et de dénombrement des ménages a été organisée, du 27 avril au 28 juin 2021 dans les grappes tirées. Cette opération qui visait l'ensemble des 600 grappes a pu être finalement réalisée dans 572 grappes et a permis d'établir un plan de situation et un croquis détaillé de la grappe en marquant ses limites, les localisations de chaque structure trouvée, et de dresser la liste actualisée des ménages de chaque grappe. Le listing des ménages dans les grappes échantillons a été effectué au moyen de tablettes qui ont également permis d'enregistrer les coordonnées GPS des grappes et des concessions. Après avoir dressé la liste actualisée des ménages de chaque grappe, il a été tiré, au second degré, de façon systématique et à probabilité égale, un échantillon de 32 ménages par grappe dans la région du Sahel et de 26 ménages dans toutes les autres régions. L'échantillon de l'EDS a porté uniquement sur les ménages ordinaires et ne prend donc pas en compte les populations des ménages collectifs (hôpitaux, prisons, camp de réfugiés et de déplacés internes, etc.). Dans les ménages sélectionnés, toutes les femmes âgées de 15-49 ans y vivant habituellement, ou y ayant passé la nuit précédant l'interview, étaient éligibles pour être enquêtées. Ensuite, dans un sous-échantillon d'un ménage sur deux de l'ensemble des ménages de l'échantillon, tous les hommes de 15-59 ans étaient éligibles pour être enquêtés. Dans ce sous-échantillon, toutes les femmes de 1549 ans étaient éligibles pour le test d'anémie ; de même, dans ce sous-échantillon, tous les enfants de 6-59 mois étaient éligibles pour le test d'anémie et de paludisme. Enfin, dans ce sous-échantillon de ménages, toutes les femmes de 15-49 ans ainsi que tous les enfants de moins de 5 ans étaient éligibles pour être mesurés et pesés afin d'évaluer leur état nutritionnel. Dans chaque ménage échantillon de l'EDSBF-V, une seule personne a été sélectionnée de manière aléatoire parmi les femmes de 15-49 ans pour répondre aux questions du module concernant la violence domestique.

    Mode of data collection

    Computer Assisted Personal Interview [capi]

    Research instrument

    • Questionnaire ménage.
    • Questionnaire femme.
    • Questionnaire homme.

    Cleaning operations

    une application sous CSPro pour une collecte informatisée à l’aide de tablettes. Cette application de collecte comportait plusieurs menus qui comprenaient des guides d’interview et des contrôles internes permettant aux agents enquêteurs d’éviter certaines incohérences depuis le terrain aussi bien pour l’administration du questionnaire que pour la saisie des mesures anthropométriques. Les données des biomarqueurs initialement collectées à l’aide de questionnaire papier ont été, par la suite, saisies par les enquêteurs. Les données collectées ont été régulièrement envoyées au serveur de l’INSD. Un programme de contrôle de qualité a permis, de manière quasi instantanée (Dashboard), de détecter, pour chaque équipe et pour chaque agent de terrain, les principales erreurs de collecte. Des visioconférences hebdomadaires ont été organisées entre les membres de l’équipe technique pour évaluer la qualité des données et discuter des difficultés rencontrées par les équipes sur le terrain afin d’y apporter des solutions appropriées. Un autre type de contrôle de données a été effectué quasi simultanément par une équipe mise en place à cet effet. Cette équipe avait pour rôle d’assurer l’édition des données. Les résultats de ces différents contrôles de qualité étaient aussitôt communiqués aux équipes de terrain afin d’améliorer la qualité des données. Ces résultats conduisaient parfois à des retours sur le terrain dans des ménages pour des vérifications nécessaires. À la fin de la collecte sur le terrain, une édition secondaire des données a été effectuée de janvier à mars 2022.

    Response rate

    • Taux de réponse des ménages est de 99,6%.
    • Taux de réponse des femmes est de 98,3%.
    • Taux de réponse des hommes est de 97,9%.

    Sampling error estimates

    Voir annexe B du rapport final.

  16. Espérance de vie au Burkina Faso 2007-2022

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    Statista, Espérance de vie au Burkina Faso 2007-2022 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/697722/esperance-de-vie-burkina-faso/
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    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    2007 - 2022
    Area covered
    Burkina Faso
    Description

    Cette statistique montre l'espérance de vie à la naissance au Burkina Faso de 2007 à 2022. L'espérance de vie à la naissance représente la durée de vie moyenne d'une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l'année. Un enfant étant né en 2022 avait une espérance de vie d'environ 59,77 ans. On peut également constater que 2022 marque la troisième baisse consécutive de l'espérance de vie à la naissance.

  17. Espérance de vie à la naissance aux États-Unis 2006-2022

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    Statista, Espérance de vie à la naissance aux États-Unis 2006-2022 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/685802/esperance-de-vie-a-la-naissance-etats-unis/
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    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    2006 - 2022
    Area covered
    États-Unis
    Description

    Cette statistique montre l'espérance de vie à la naissance aux États-Unis de 2006 à 2022. Un enfant né en 2022 avait une espérance de vie de ***** ans, une forte baisse depuis le passage de la pandémie de coronavirus en 2020.

  18. Évolution de la population mondiale entre 1950-2024 et projections jusqu'en...

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    Updated Jan 14, 2025
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    Statista (2025). Évolution de la population mondiale entre 1950-2024 et projections jusqu'en 2100 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/564933/population-mondiale-jusqu-en-2080/
    Explore at:
    Dataset updated
    Jan 14, 2025
    Dataset authored and provided by
    Statistahttp://statista.com/
    Time period covered
    1950 - 2100
    Area covered
    Monde, Monde
    Description

    Cette statistique présente l'évolution de la population mondiale de 1950 à 2024, ainsi que les prévisions de l'ONU jusqu'à 2100. La population mondiale s'élevait à environ 8,16 milliards de personnes en 2024. Comme présenté ci-dessus, le nombre total de personnes dans le monde a au moins doublé depuis les années 1950, et cette augmentation se poursuit. Un coup d’œil à l'évolution de la population mondiale depuis le début de l'ère commune permet de constater que cette augmentation est sans précédent. La première hausse importante de la population a eu lieu au 14ème siècle, après les périodes de peste qui entrainèrent la mort d'environ 25 millions de personnes dans le monde. Par la suite, la population mondiale a lentement mais régulièrement progressé pour finalement atteindre les valeurs records recensées entre 1950 et 2000. La majorité de la population mondiale vit sur le continent asiatique, comme le montre la statistique sur la population mondiale par continent. Dans environ cent ans, on estime que la population du continent africain devrait atteindre des niveaux similaires à ceux de l'Asie aujourd'hui. En prévision du développement de la population mondiale, on estime que les chiffres devraient atteindre les 10 milliards d'habitants au 22ème siècle. L'augmentation de la population présente un risque grandissant pour la planète, puisque cette montée en flèche correspond à une augmentation équivalente de consommation en nourriture et en ressources. Les scientifiques s'interrogent quant à raréfaction des ressources naturelles comme le pétrole et la nourriture, qui met en danger le genre humain et l'écosystème mondial. De nos jours, le nombre de personnes sous-alimentées/en situation de famine dans le monde est légèrement à la baisse, mais les prévisions annoncent un avenir plus sombre.

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Statista (2024). Taux de natalité en France 1982-2023 [Dataset]. https://fr.statista.com/statistiques/472322/natalite-france/
Organization logo

Taux de natalité en France 1982-2023

Explore at:
Dataset updated
Jan 16, 2024
Dataset authored and provided by
Statistahttp://statista.com/
Time period covered
1982 - 2023
Area covered
France
Description

En 2023, le taux de natalité en France a atteint son niveau le plus faible depuis 1982. Entre cette date jusqu’en 2019, ce taux a oscillé entre 11 et 14 naissances pour 1.000 habitants. Son pic, lui, a été atteint en 1982 ; on comptait alors 14,8 naissances pour 1.000 habitants. Depuis, il n’a cessé de diminuer. Si la France demeure le pays le plus fécond de l’Union européenne, elle n'en est pas moins affectée par la baisse de la natalité qui touche la plupart des pays occidentaux.

Évolution de la société et crises économiques : un taux de natalité en baisse

Le taux de natalité est le rapport entre le nombre annuel de naissances vivantes et la population totale moyenne de l'année. En 2022, on comptait plus de 723.000 naissances vivantes en France, alors que la population française s'élevait à 68,43 millions de personnes en 2023. La baisse de la natalité est le résultat de différents facteurs difficiles à étudier, même pour les démographes. Mais parmi les raisons les plus courantes, on peut citer l’accès à la contraception, l’allongement de la durée des études supérieures et une importance croissante accordée à la carrière professionnelle, souvent peu compatible avec l’arrivée d’un ou plusieurs enfants. D’autre part, les crises économiques successives et l’instabilité qui en découle n’encouragent pas les couples à faire des enfants, et c’est sans doute la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 qui est à l’origine de la chute du nombre de naissances enregistrées en 2020.

Un modèle familial transformé

Le nombre moyen d'enfants par femme est passé de 2,03 en 2010 à 1,8 en 2022. Malgré cette baisse du taux de fécondité français, il reste le pays le plus fécond d’Europe. Cette décrue est le signe d’un changement à la fois démographique et sociétal : la France du XXIe siècle ne fait plus famille de la même façon qu’en 1960. D’abord, le nombre de familles nombreuses (trois enfants et plus) ne cesse de diminuer. Les familles françaises sont majoritairement composées d’un ou deux enfants. Un autre changement peut être observé dans l'âge moyen à l'accouchement chez les femmes françaises : en 2022, l'âge moyen des femmes en France lors de l'accouchement était de 31 ans, contre 28,8 ans en 1994. Enfin, le mariage n’est plus une étape obligatoire pour fonder une famille en France : la part d'enfants français nés hors mariage a continuellement augmenté depuis les années 1990, pour atteindre 63,8 % en 2022. On peut y voir une différenciation croissante entre les valeurs familiales et les valeurs de tradition religieuse.

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