At **** U.S. dollars, Switzerland has the most expensive Big Macs in the world, according to the January 2025 Big Mac index. Concurrently, the cost of a Big Mac was **** dollars in the U.S., and **** U.S. dollars in the Euro area. What is the Big Mac index? The Big Mac index, published by The Economist, is a novel way of measuring whether the market exchange rates for different countries’ currencies are overvalued or undervalued. It does this by measuring each currency against a common standard – the Big Mac hamburger sold by McDonald’s restaurants all over the world. Twice a year the Economist converts the average national price of a Big Mac into U.S. dollars using the exchange rate at that point in time. As a Big Mac is a completely standardized product across the world, the argument goes that it should have the same relative cost in every country. Differences in the cost of a Big Mac expressed as U.S. dollars therefore reflect differences in the purchasing power of each currency. Is the Big Mac index a good measure of purchasing power parity? Purchasing power parity (PPP) is the idea that items should cost the same in different countries, based on the exchange rate at that time. This relationship does not hold in practice. Factors like tax rates, wage regulations, whether components need to be imported, and the level of market competition all contribute to price variations between countries. The Big Mac index does measure this basic point – that one U.S. dollar can buy more in some countries than others. There are more accurate ways to measure differences in PPP though, which convert a larger range of products into their dollar price. Adjusting for PPP can have a massive effect on how we understand a country’s economy. The country with the largest GDP adjusted for PPP is China, but when looking at the unadjusted GDP of different countries, the U.S. has the largest economy.

Cette statistique présente le taux de change annuel (mesure moyenne ou normalisée) du dollar des États-Unis par rapport à l'euro (USD-EUR), d'après les données de la Banque centrale européenne (BCE), depuis l'introduction de l'euro en 1999 jusqu'en 2021. On observe ainsi qu'au 31 décembre 2023, le taux de change annuel moyen du dollar contre l'euro était de 1,05, ce qui signifiait qu'un euro correspondait à 1,11 dollar.

L’Euro entre crises et résilience :
Plusieurs crises économiques sont venues faire varier fortement le cours de l’euro face au dollar. La première est liée à la crise financière de 2008 qui a plongé l’Union européenne dans une crise sans précédent de dette de la zone euro. En dépit des craintes sur la pérennité de la monnaie unique, l’euro a été en mesure de se stabilisé grâce à des politiques budgétaires contraignantes pour les États membres. La deuxième phase d’affaiblissement en 2022 s’explique par la sortie de pandémie et puis par la guerre en Ukraine. Ces deux facteurs ont engendré un taux d’inflation sans précédent et une crise énergétique.

Perceptions contrastées de l’Euro :
La perception de l’euro est plutôt bénéfique dans l’ensemble de la zone euro avec des légères différences entre les pays. C’est pourquoi 90 % des Slovaques déclaraient que l’euro était une bonne chose alors qu’ils n’étaient que 77 % des Français. Les avantages de l’euro sont fondés sur sa stabilité qui permet de faciliter l’emprunt par les gouvernements et d’encourager les investissements étrangers. En 2023, le taux de refinancement de la Banque centrale européenne (BCE) était de 3,5 %, marquant son niveau le plus élevé depuis novembre 2008, et déterminant le coût des prêts que la BCE accorde aux banques commerciales. En revanche, l’euro présent également des inconvénients. En particulier, pour des États plus fragiles, comme la Grèce, qui n’ont plus la capacité d'ajuster leur taux de change pour améliorer leur compétitivité. De plus, le taux d’intérêt uniformisé pour l’intégralité de la zone euro peut aggraver les disparités économiques entre les pays membres. Ce qui fait de l’euro une bénédiction et une malédiction, car il apporte une stabilité et facilite le commerce, mais au prix de la flexibilité économique et la souveraineté nationale.