Violent crimes in France rose to around 384,100 offences in 2023, according to police recorded crime statistics, a large increase of more than 30,000 when compared with the previous year, when there were 353,600 violent crime offences. These numbers also highlighted a constant increase in violent crime since 2016 when the police forces registered only 225,500 violent crimes against the person offences.
In France, in February 2024, the most common type of offense reported to the police was theft without violence against people. Moreover, 2,419 armed robberies were committed during that time.
The homicide rate in France for 2021 was 1.14 homicides per 100,000 people. During the provided period the homicide rate was highest in 1993, when there were 2.66 homicides per 100,000 population.
In France in 2023, it appears that more than 384,100 people were victims of violence against the person offenses in the country. This number was the highest registered since 2016.
Robbery rate of France dipped by 4.43% from 161.5 cases per 100,000 population in 2016 to 154.3 cases per 100,000 population in 2017. Since the 0.16% rise in 2013, robbery rate sank by 20.89% in 2017. "Robbery” means the theft of property from a person; overcoming resistance by force or threat of force. Where possible; the category “Robbery” should include muggings (bag-snatching) and theft with violence; but should exclude pick pocketing and extortion. (UN-CTS M3.5)
The monthly number of crimes and offenses recorded by the French police and gendarmerie fluctuated between January 2015 and August 2022, but increased overall. The month with the highest number of offenses recorded by police services was March 2022, with more than 352,000. In contrast, there were only 139,417 in April 2020, during the containment period set up by the French authorities to address the COVID-19 pandemic.
This graph presents the number of homicides recorded by security forces in France in 2021, distributed by region (per 10,000 inhabitants). The homicide ratio was the highest in French Guiana, with 0.1 homicides per 10,000 inhabitants. It was followed by the Guadeloupe region, which recorded 0.06 homicides per 10,000 inhabitants.
This chart shows the distribution of people involved in homicide cases in France in 2021, by nationality. It displays that 82 percent of individuals accused of homicide in France were French.
The monthly number of crimes and offenses related to drug use varied greatly between January 2015 and August 2022. There is a certain periodicity to drug enforcement. March is the month when law enforcement records the most cases in a year. The lowest number was recorded in April 2020, during the containment of the COVID-19 coronavirus outbreak. At the beginning of 2021, President Emmanuel Macron and his Minister of the Interior, Gérald Darmanin launched a vast repressive plan against the use and sale of illegal drugs in France. In March 2022, the number of crimes was the highest recorded in France since 2015.
Dans le cadre de leur activité judiciaire, les forces de sécurité (services de police et unités de gendarmerie) sont amenées à rédiger des procédures relatives à des infractions, avant de les transmettre à l’autorité judiciaire qui est susceptible de les requalifier par la suite. Ces infractions ont pu être constatées suite à une plainte déposée par une victime, à un signalement, un témoignage, un flagrant délit, une dénonciation, etc., mais aussi sur l’initiative des forces de sécurité.
Depuis 1972, les services de sécurité (police et gendarmerie) se sont dotées d’un outil standardisé de mesure de l’activité judiciaire des services basé sur des comptages mensuels, appelé « État 4001 ». Ce document administratif porte sur les crimes et les délits (à l’exclusion des contraventions et des délits routiers), enregistrés pour la première fois par les forces de sécurité et portés à la connaissance de l’institution judiciaire. Les infractions y sont classées en 107 catégories (appelés « index »), très hétérogènes par la nature et la gravité des faits, mais aussi par le nombre d’infractions constatées chaque mois. Selon l’index, l’unité de compte retenue peut varier : elle peut être la victime par exemple en matière de violence sexuelle, l’auteur par exemple en matière d’usage ou d’usage revente de stupéfiants ou encore le véhicule en matière de vol de véhicule, etc. Cela implique qu’il n’est pas pertinent de constituer des agrégats regroupant des index n’ayant pas la même unité de compte.
Depuis sa création fin 2014, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) expertise et fiabilise ces différents index et diffuse des indicateurs choisis et construits à partir de regroupements de ces index.
La disponibilité, depuis le printemps 2016, de bases de données détaillées sur les infractions constatées a permis la construction de catégories statistiques plus fines que celles de « l’état 4001» (comptages historiques suivis par le ministère de l’Intérieur) : repérage des violences intrafamiliales, analyses par types de victimes ou selon la localisation des faits (par exemple dans les transports en commun).
Afin de favoriser l’ouverture des données sur la délinquance et l’insécurité, le SSMSI met à disposition, 3 bases de données annuelles (communale, départementale et régionale) sur les principaux indicateurs des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie nationales, depuis 2016, toutes les trois selon le lieu de commission. Ces bases ont vocation à être enrichies au fur et à mesure que les données pour d’autres indicateurs seront fiabilisées.
Calendrier des enrichissements/modifications : - Janvier 2025 : Intégration de l’indicateur relatif aux tentatives d’homicides à l’échelon départemental et régional ; renommage des variables. - Juillet 2024 : Intégration de la géographie des communes connue au 1er janvier 2024. - Mars 2024 : Ajout des arrondissements de Paris, Lyon et Marseille pour les indicateurs usage et trafic de stupéfiants dans la base communale ; création d'une base régionale pour l'ensemble des indicateurs de la délinquance disponibles. - Février 2024 : Ajout de la base communale au format Parquet ; révision du fichier départemental sur les destructions et dégradations volontaires en 2023 (ajout de remontées d’informations tardives). - Janvier 2024 : Ajouts des indicateurs relatifs aux homicides et aux escroqueries à l’échelon départemental (pour plus de détails cf. Interstats Analyse n°65 - Géographie départementale de la délinquance enregistrée en 2023). - Juillet 2023 : Ajouts des indicateurs relatifs à l’usage et au trafic de stupéfiants, intégration de la géographie des communes connue au 1er janvier 2023, intégration de la géographie des communes connue au 1er janvier 2023. - Mars 2023 : Ajout de l’indicateur relatif aux destructions et dégradations volontaires, extension du champ géographique aux DROM et ajout des arrondissements de Paris, Lyon et Marseille. - Septembre 2022 : Intégration de la géographie des communes connue au 1er janvier 2022. - Juin 2022 : Rectification de la valeur de certains taux départementaux de délinquance pour 1000 habitants/logements. Pour les départements de Paris, du Rhône et des Bouches-du-Rhône, les habitants/logements de Paris, Lyon et Marseille ont été comptés en double (en sommant la population de la commune et celle de ses arrondissements). Ceci a induit une erreur dans les taux de délinquance pour 1 000 habitants/logements de ces départements. - Mars 2022 : Création des bases communale et départementale.
Les données diffusées sont limitées aux communes pour lesquelles plus de 5 faits ont été enregistrés pendant 3 années successives. Cette précaution est motivée : d’une part par la fragilité des estimations sur des communes qui enregistrent peu de faits de délinquance (cf. Interstats Analyse n°66 - Géographie de la délinquance à l'échelle communale en 2023), d’autre part par le secret statistique qui ne doit pas permettre, par le croisement de multiples sources, de déduire des informations individuelles sur les personnes concernées dans ces procédures. Cette précaution doit notamment être appréciée au regard de la sensibilité de certaines atteintes comme les violences sexuelles. La base de données diffusée fournit également l'information sur l'absence de faits enregistrés lorsqu’elle se reproduit sur 3 années successives. Les données communales de délinquance ventilées par lieu de commission en 2014 et en 2015 n’étant pas disponibles, les données communales de 2016 et de 2017 sont diffusées si les critères de diffusion pour l’année 2018 sont vérifiés.
Outre les indicateurs des crimes et délits, la base communale comporte des données informatives relatives à la commune où se sont produits les faits, telles que les codes officiels géographiques de la commune, du département et de la région d’appartenance, leurs libellés respectifs, les populations résidentes correspondantes,… (pour plus de détails se référer à l’espace Documentation ci-dessous)
Dernière mise à jour : janvier 2025
In France, in 2023, there were 1,010 homicides recorded by the security forces. The number of homicides recorded was the lowest in 2020. But it has increased continuously in the following years, reaching its highest level in 2023.
In France, in February 2024, more than 22,100 crimes and offenses related to drug use were reported to the police, on the other hand, there were 4,222 crimes related to drug trafficking which were also reported that same month. In recent months, these figures concerning drug crime in France kept increasing.
In France in 2022, there were 219,420 court judgments for traffic offenses. In comparison, there were 114,590 courts judgments for crimes against the person.
In 2022, disputes and unaccepted separations were the main motives for the male perpetrators of domestic homicide. 29 men killed their spouses due to an unaccepted separation in that year. Unknown causes were also common, as well as jealousy. The number of women killed by their spouse has fluctuated in France since 2006 but has decreased overall. There were 148 in that year, compared to 118 in 2022. Spikes in the number of deaths of women by their partners were also recorded for the years 2007, 2012, and 2019.
In June 2024, the National Consultative Commission on Human Rights published its annual report on the state of racism in France. It appeared that racist acts highly increased in the last year, going from 1,636 acts in 2022 to 3,139 in 2023. Therefore, in the context of the legislative elections in June 2024, and the rise of far-right parties, the Commission stepped out and called on the French not to vote for the National Rally in the upcoming elections.
In 2023, 88 percent of the victims of rape or attempted rape recorded by the French security forces were women. The proportion of men among the perpetrators of these crimes was 98 percent. Regarding sexual offenses, 85 percent of the victims were women, and 96 percent of the perpetrators were men. It should also be noted that the older the victims, the more women are represented among them.
In February 2024, more than 8,300 cases of sexual offenses were reported to the police. Between 2020 and 2024 the number of monthly sexual crimes recorded by the police forces gradually increased. For instance, there were around 5,400 cases reported in December 2020, and more than 8,500 three years later in December 2023.
In France in 2022, the legal recidivism and reoffending rate among those convicted of offenses was 17.5 percent. Between 2011 and 2021, the recidivism rate of offenders remained stable: between 11.3 and 14.6 percent. Nevertheless, in 2022 this figure increased significantly compared to the previous year.
In France, the number of women killed by their spouse has fluctuated but overall has decreased since 2006. There were 148 in that year, compared to 118 in 2022. Spikes in the number of deaths of women by their partners were also recorded for the years 2007, 2012, and 2019. The women most affected in 2022 were those between 30 and 39. For men, the number of deaths has generally fluctuated between 21 and 34 in this time, although the lowest figures were recorded in more recent years.The Ministry of the Interior specifies that violent deaths within a couple fall under three different penal qualifications: murder, which is the fact of voluntarily killing another person; assassination, which is a murder committed with premeditation; and cases where voluntary violence leads to an unintentional death.
In 2022, French authorities recorded more than 76,000 incidents of sexual violence against women. Almost half of these incidents were sexual assaults, more than 45 percent were rapes, and around five percent were sexual harassment. In the case of sexual assaults, almost 47 percent of the victims were under 15 years of age at the time of the incident.
Violent crimes in France rose to around 384,100 offences in 2023, according to police recorded crime statistics, a large increase of more than 30,000 when compared with the previous year, when there were 353,600 violent crime offences. These numbers also highlighted a constant increase in violent crime since 2016 when the police forces registered only 225,500 violent crimes against the person offences.