Historical dataset of population level and growth rate for the Bujumbura, Burundi metro area from 1950 to 2025.

Nigeria has the largest population in Africa. As of 2025, the country counted over 237.5 million individuals, whereas Ethiopia, which ranked second, has around 135.5 million inhabitants. Egypt registered the largest population in North Africa, reaching nearly 118.4 million people. In terms of inhabitants per square kilometer, Nigeria only ranked seventh, while Mauritius had the highest population density on the whole African continent in 2023. The fastest-growing world region Africa is the second most populous continent in the world, after Asia. Nevertheless, Africa records the highest growth rate worldwide, with figures rising by over two percent every year. In some countries, such as Chad, South Sudan, Somalia, and the Central African Republic, the population increase peaks at over 3.4 percent. With so many births, Africa is also the youngest continent in the world. However, this coincides with a low life expectancy. African cities on the rise The last decades have seen high urbanization rates in Asia, mainly in China and India. African cities are also growing at large rates. Indeed, the continent has three megacities and is expected to add four more by 2050. Furthermore, Africa's fastest-growing cities are forecast to be Bujumbura, in Burundi, and Zinder, Nigeria, by 2035.

In 2024, Gabon had the highest urbanization rate in Africa, with over 90 percent of the population living in urban areas. Libya and Djibouti followed at around 82 percent and 79 percent, respectively. On the other hand, many countries on the continent had the majority of the population residing in rural areas. As of 2023, urbanization in Malawi, Rwanda, Niger, and Burundi was below 20 percent. A growing urban population On average, the African urbanization rate stood at approximately 45 percent in 2023. The number of people living in urban areas has been growing steadily since 2000 and is forecast to increase further in the coming years. The urbanization process is particularly rapid in Burundi, Uganda, and Tanzania. In these countries, the urban population grew by over five percent in 2023 compared to the previous year. However, in 39 countries on the continent, the urban population growth was over three percent. The most populous cities in Africa Africa’s largest city is Lagos in Nigeria, counting around nine million people. It is followed by Kinshasa in the Democratic Republic of the Congo and Cairo in Egypt, each with over seven million inhabitants. Moreover, other cities on the continent are growing rapidly. The population of Bujumbura in Burundi will increase by 123 percent between 2020 and 2035, registering the highest growth rate on the continent. Other fast-growing cities are Zinder in Niger, Kampala in Uganda, and Kabinda in the Democratic Republic of the Congo.

Nigeria is the African country with the largest population, counting over 230 million people. As of 2024, the largest city in Nigeria was Lagos, which is also the largest city in sub-Saharan Africa in terms of population size. The city counts more than nine million inhabitants, whereas Kano, the second most populous city, registers around 3.6 million inhabitants. Lagos is the main financial, cultural, and educational center in the country. Where Africa’s urban population is booming The metropolitan area of Lagos is also among the largest urban agglomerations in the world. Besides Lagos, another most populated citiy in Africa is Cairo, in Egypt. However, Africa’s urban population is booming in other relatively smaller cities. For instance, the population of Bujumbura, in Burundi, could grow by 123 percent between 2020 and 2035, making it the fastest growing city in Africa and likely in the world. Similarly, Zinder, in Niger, could reach over one million inhabitants by 2035, the second fastest growing city. Demographic urban shift More than half of the world’s population lives in urban areas. In the next decades, this will increase, especially in Africa and Asia. In 2020, over 80 percent of the population in Northern America was living in urban areas, the highest share in the world. In Africa, the degree of urbanization was about 40 percent, the lowest among all continents. Meeting the needs of a fast-growing population can be a challenge, especially in low-income countries. Therefore, there will be a growing necessity to implement policies to sustainably improve people’s lives in rural and urban areas.

Abstract

L’Enquête Prioritaire 1998 avait pour objectif : - d’analyser la situation socio-économique du pays ; - de combler le manque en données socio-économiques récentes ; - de contribuer à l’objectif de renforcement des capacités locales à initier et à analyser les enquêtes socio-économiques d’envergure nationale ; - de répondre à la volonté du Gouvernement d’élaborer des programmes et projets destinés à réduire la pauvreté des populations, et basés sur des données fiables et récentes.

Geographic coverage

Toutes les provinces du pays sauf MAKAMBA et une bonne partie de BUJUMBURA rural

Analysis unit

Ménage

Kind of data

Sample survey data [ssd]

Sampling procedure

Base de sondage Pour l'exécution de l'Enquête Prioritaire 1998 deux bases de sondage ont été constituées : la base de sondage aréolaire (premier degré) et la base de sondage pour les ménages (deuxième degré).

Base de sondage au premier degré Pour l'intérieur du pays, il a été question de chercher un ensemble d'unités qui couvrent la totalité du territoire burundais sans omission ni chevauchement. Les limites de chaque unité devaient être aussi bien définies. Il a été donc question de choisir entre les sous -collines et les zones de dénombrement (ZD) utilisées lors du Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1990. Le choix s'est finalement porté sur les sous-collines au lieu des ZD.

En effet, les limites de toutes les sous-collines sont connues avec exactitude tandis qu'une tentative de localiser les limites des ZD se baserait sur des cartes élaborées lors de la préparation du Recensement Général de la Population et de l'Habitat de 1990. Ces cartes étant d'une utilité très limitée au vue des mutations socio-politiques intervenues depuis 1993, ces cartes étaient devenues pratiquement inutilisables. Suite à la crise d'octobre 1993, les restructurations administratives opérées dans le soucis de préserver la sécurité des populations ont également provoqué la création de nouvelles collines et sous-collines, rendant ainsi impossible la reconstitution des ZD telles qu'elles étaient en 1990.

Taille et homogénéité des sous-collines. Les sous-collines sont de petites taille par rapport aux ZD et le nombre de ménages par sous-colline est connu grâce aux travaux de mise à jour de la base de sondage effectué au mois de mars 1998, ce qui constitue un grand avantage. Bien que les ZD soient par construction plus homogènes que les souscollines, la variabilité des tailles des sous-collines n'est pas si importante. En effet, la moyenne calculée par sous-colline est de 118 ménages avec un écart-type de 88,28 et un coefficient de variation de 0.75. Cette variabilité a été d'ailleurs corrigée par l'introduction de la méthode de segmentation pour les sous-collines de taille trop grande. En outre, les sous-collines de taille trop petite ont été jugées aberrantes et exclues de la base de sondage. Cette correction a également été appliquée aux ZD jugées trop grandes en Mairie de Bujumbura.

Se sont toutes ces considérations qui ont mené au choix de la sous-colline comme unité de sondage au premier degré. En Mairie de Bujumbura, la base de sondage a été constituée à partir des résultats des travaux de cartographie effectués en 1998 lors de l'actualisation de la carte censitaire de la ville de Bujumbura par l'ISTEEBU appuyé par un Consultant National en cartographie. Ces travaux ont abouti à l'établissement d'une liste de 177 ZD qui a constitué notre base de sondage, l'unité de sondage au premier degré étant donc la ZD.

Base de sondage au second degré Au second degré, que ce soit à l'intérieur du pays ou à Bujumbura-Mairie, une liste exhaustive des ménages des sous-collines /ZD figurant dans l'échantillon a été établie grâce au dénombrement exhaustif de la sous-colline/ZD effectué la veille du jour de l'interview.

Stratification Habituellement, l'ISTEEBU utilisait dans ses travaux un découpage du Burundi en 11 régions naturelles effectué par l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU). Ce découpage a été utilisé par l'ISTEEBU lors des analyses de l'Enquête sur le budget et la consommation des ménages ruraux menée entre 1986 et 1990. Cependant, pour l'Enquête Prioritaire 1998, un regroupement des 11 régions naturelles en quatre zones agro-écologiques, plus la Mairie de Bujumbura a été préféré, dans la mesure où la délimitation des régions naturelles pose des problèmes. En effet, il arrive parfois qu'une commune soit à cheval sur deux, voire trois régions naturelles. Les strates retenues pour l'Enquête Prioritaire 1998 sont donc les quatre zones agro-écologiques suivantes et la Mairie de Bujumbura. - la zone des plaines qui regroupe Bugesera, Buragane, Imbo et Mosso ; - les montagnes et la zone de transition qui regroupent Bututsi, Mugamba et Mumirwa ; - les plateaux occidentaux qui regroupent Buyenzi et Kirimiro ; - les plateaux orientaux qui regroupent Buyogoma et Bweru.

Taille de l'échantillon Un échantillon global de 7200 ménages a été fixé. Il a été réparti en 2680 ménages à Bujumbura-Mairie à raison 20 ménages par ZD, soit 134 ZD et 4520 ménages pour le reste du pays à raison de 10 ménages par sous - colline, soit 452 sous-collines pour l'intérieur du pays . Cependant, suite à l'inaccessibilité de certaines zones en milieu rural au moment de l'enquête, il n'a été couvert qu'un échantillon de 6668 ménages. Il a donc été nécessaire de revoir le calcul des coefficients de pondération pour tenir compte de cette situation.

Tirage de l'échantillon Au premier degré, les ZD ou les sous-collines ont été tirées avec probabilité inégale proportionnelle à la taille, c'est à dire au nombre de ménages recensés dans la ZD à Bujumbura-Mairie et au nombre de ménages recensés dans la sous-colline en milieu rural. Au second degré, les ménages ont été tirés selon la méthode systématique à probabilité égale.

Mode of data collection

Face-to-face [f2f]

Research instrument

Le questionnaire ménage se compose de 12 sections couvrant les thèmes suivants : - Les caractéristiques socio-démographiques des ménages permettant de saisir des informations sur la composition des ménages, l’éducation, la santé des membres du ménage, etc. - La section « emploi » donne la classification en groupe socio-économique, l’exercice ou non du travail au cours des 7 derniers jours, la recherche de l’emploi, la situation dans l’emploi, les types d’activités, etc. - La section « fécondité » permet d’obtenir des informations sur les naissances vivantes, les naissances des 12 derniers mois, les naissances vivantes des 12 derniers mois, le nombre d’enfants décédés, etc. - La section « migrations » qui permet d’obtenir les informations sur les lieu de provenance des migrants, les raisons de la migration, les effectifs de migrants, etc. - La section « logement et accès aux services communautaires » qui permet d’obtenir des informations sur le statut d’occupation des logements, les sources d’approvisionnement en eau, les principales sources d’éclairage, les principales sources d’énergie pour la cuisine, le temps mis pour se rendre à pied aux différentes infrastructures les plus proches, les moyens utilisés pour s’y rendre, etc. - La section « l’agriculture et l’élevage » permet d’obtenir des informations sur les productions agricoles des ménages, les quantités vendues, les principaux lieux de vente, l’évolution de la production, l’évolution des superficies cultivées, les principales raisons de l’augmentation ou de la diminution de la production, l’utilisation des engrais, etc. - La section « entreprises non agricoles » permet de connaître les différentes entreprises possédées par les ménages, les entreprises non agricoles encore en activité, les raisons de la cessation des activités pour les entreprises non agricoles non fonctionnelles, les équipements utilisés, le nombre d’employés, etc. - La section « dépenses du ménage » permet d’obtenir des informations sur le montant global des dépenses ainsi que la structure de ces dépenses à savoir les dépenses alimentaires, les dépenses scolaires, les dépenses de santé, les dépenses d’habillement, les dépenses de logement, les dépenses de loisirs, les dépenses de transport et de communication, les dépenses de transfert et autres dépenses. - La section « revenu du ménage » permet d’obtenir des informations sur le revenu global des ménages et selon les différentes sources (ventes des cultures vivrières, vente des cultures d’exportation, vente des produits d’élevage et de la pêche, les revenus salariaux, les transferts reçus, etc.), l’évolution du revenu, etc. - La section relative aux biens du ménage permet de faire l’inventaire des biens possédés par le ménage et de saisir leur évolution dans le temps. - La section « anthropométrie » permet d’obtenir les informations sur la nutrition des enfants de moins de cinq ans. - La section « impact de la crise d’octobre 1993 sur la vie quotidienne ».

Le questionnaire ménage était complété par un questionnaire communautaire permettant de collecter des informations sur la disponibilité des services socio-économiques et l’existance des infrastructures communautaires existantes.

Les résultats issus de la section relative aux revenus des ménages ne seront pas publiés dans le présent rapport car il a été remarqué qu’ils ont été beaucoup sous-estimés.

La section « Impact de la crise » sera analysée